Côte d'Ivoire
Devenue célèbre pour ses tresses en forme de sculptures, la styliste ivoirienne utilise ses créations sur sa page instagram afin de mener à bien sa campagne contre les abus subis par les femmes dans le monde entier.
Un homme soulevant la jupe d’une femme, une bicyclette, des oreilles d’un lapin….Des statues sur la tête, sculptées avec les cheveux. Par leur originalité et leur côté ludique, les tresses de Laetitia Ky fascinent grand monde sur sa page instagram.
Mais, la styliste ivoirienne qui jouit déjà d’une forte notoriété pour avoir « révolutionné la tresse africaine » veut davantage attirer les regards du monde entier. Car, elle veut cette fois-ci se faire entendre sur un phénomène social qui la préoccupe tant: les abus subis par la femme.
Une publication partagée par KY (@laetitiaky) le 3 Août 2017 à 3h28 PDT
Un sujet resté tout un tabou dans bien de sociétés humaines à travers le monde. Violences physiques ou morales, harcelement sexuel…Malgré l’extrême douleur qu’elle ressent au plus profond de son âme, la femme est toujours restée silencieuse face aux multiples abus qu’elle subit. « Des milliers de femmes sont violées chaque jour dans le monde, mais très peu sont capables d’en parler. Et souvent on culpabilise encore la femme qui est pourtant victime avec des mots du genre ‘pourquoi tu as porté une mini-jupe’, ‘pourquoi tu es rentrée en retard ?’, etc. », déplore-t-elle.
Black bunny ???!!! #black #bunny #rabbit #africa #art #hair
Une publication partagée par KY (@laetitiaky) le 29 Mars 2017 à 12h15 PDT
Et pourtant, il faut en parler ! La campagne « Metoo » (moi aussi en anglais) menée par Laetitia sur sa page instagram vise ainsi à dénoncer les multiples injustices dont sont victimes les femmes dans toute la planète. « Il n’y a aucune excuse pour l’agresseur et vous devez en parler pour que cela commence à faire bouger les lignes », propose Laetitia.
Une publication partagée par KY (@laetitiaky) le 2 Nov. 2017 à 14h11 PDT
Un nouvel espace d’expression pour les femmes victimes de violences afin de faire comprendre aux auteurs que le corps de la femme n’est pas fait pour subir les abus. Il est plutôt un moyen efficace de communication capable de bouleverser les ordres sociaux établis.
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